Il est un aveugle-né. Mais en fait, il le considère comme une chance. La cécité l’a fait de un homme vivant avec ses sentiments. Il a poursuivi les choses qu’il a senties.
Un jour pluvieux d’octobre on a parlé de la musique et de sa vie dans l’ambiance très mouvementée d’Açik Radyo:. Voyez comment cette personne se racontait:
Il a commencé par la première étape de son voyage musical : à l’école primaire, et au collège il a eu très bons professeurs de musique puis pendant les années lycée il jouait de l’orgue électronique dans un orchestre de mariage, il a travaillé dans des bars. Son attachement aux musiques grecques et aux musiques des Balkans, a été par le fait de les avoir beaucoup écoutées à la radio dans son enfance et l’année 1974 où il a rencontré pour la première fois la musique contemporaine grecque grâce au quarante cinq tours de Stelios Kazancidis. Apres Kazancidis la fin des années 80 son amour de Dalaras a commencé comme une obsession. Il a précisé que à la jeunesse, les passions des gens déterminent leurs vies. ‘Si vous avez du talent, de la chance et si vous vous rencontrez les vrais gens votre vie commence à changer’.En 1983 lorsque il a commencé ses études supérieures à l’Université de Boðaziçi à Ýstanbul, il a commencé à s’intéresser à la musique populaire de différents pays. Son intérêt envers la musique contemporaine grecque (laika) et en particulier sur la musique des Balkans. Il a été influencé par les divers albums de musiques populaires qu’il a écouté dans la section audiovisuelle de la bibliothèque mais il n y avait pas assez d’albums c’est pourquoi il a fait des enregistrements sur des cassettes. En 1988 pour la première fois il a écouté une disque rebetiko ’5 grecs au enfer’. C’était comme une anthologie des premiers enregistrements rebetiko.
Ensuite, on a parlé sur des effets de la Mondialisation qui commence après de la dissolution de la Russie Soviétique : Les années 90 généralement il y avait une émotion pour les consommateurs de musique et aussi les producteurs. il a découvert les richesses dans le voisinage. Rebetiko, la musique géorgienne, la musique arménienne…tous est nés en Anatolie. Si il a qualifié la musique de nos jours de Goran Bregovic, de commercial il pense que Bregovic a profité la généralisation de ces musiques et il est un initiateur .
On a continué de parler sur la mondialisation et la musique. Ensuite nous lui avons posé des questions sur le développement et les changements dans la musique traditionnelle et à part de laquelle s’il était possible de composer une nouvelle musique. Et puis nous avons lui demandé à quoi il avait voulu arriver avec son album, “ La Mémoire d’Izmir” qui compose de la musique traditionnelle égéenne.
Dans toutes les étapes de reportage on peut connaitre mieux Muammer Ketencoglu. Certains de nous ne l´a pas connu déjà, mais après ce reportage tout est vraiment changé. On est influencé par ses idées sur la musique.Par exemple, selon lui, à cause de mondialisation dans la domaine de la musique de plusieurs cultures différents sont connues, d´autre part l´inquiétude du commerce a surgi et nous nous sommes informés qu´il y a toujours l´inquiétude du commerce. Les années 90, la mode de mélange des musiques traditionnelles et des musiques commerciales ont surgi. En ces années, tout le monde a traversé une grande variation. L´Union Soviétique s´est disloquée, l´internet a surgi. En Turquie aussi il y avait beaucoup d´échanges. Surtout on a accepté qu´il y avait d´autres personnes hors de la population turque et les différentes musiques des autres cultures ont commencé à montrer leurs existences.
Puis on lui demande si la musique traditionnelle continue de changer aujourd’hui. Il répond que dans beaucoup de pays, la musique traditionnelle n’a pas la chance à survivre sauf dans certains pays de l’Afrique et de l’Asie. Il explique cette situation par l’apparence du capitalisme. Vu cela, la musique a perdu la possibilité de se recréer.”Ce que l’on fait est mettre ensemble les choses qui ont été déjà faites. J’essaye de transporter la musique aux gens avec certains nuances sans détruire sa propre originalité.”dit Muammer Ketencoðlu. Si la musique traditionnelle ne continue pas à se recréer, ce n’est pas possible de la compose. Il nous répond que, si.”La musique composée peut être très proche de la musique traditionnelle ou on peut dire qu’elle est la musique traditionnelle elle même, à cause de l’intérêt qu’elle suscite. Je peux composer une musique thracienne mais pour l’appeller musique traditionnelle, elle doit être faite avec une grande connaissance et elle doit être appropriée avec le vrai auditeur. Si on ne fait pas attention à la composer avec une certaine connaissance de la musique, on la pollue. Aujourd’hui il y a beaucoup de pollution dans le secteur de la musique traditionnelle.”
Muammer Ketencoðlu n’est pas seulement un accordéoniste. Il représente les cultures communes avec sa musique. Pour cette raison quelqu’un qui écoute sa musique ne peut pas regarder les autres hommes et les autres cultures avec des préjugés. Mais malheureusement à cause de la dégénérescence qui influence beaucoup de jeunes, on ne peut pas trouver la chance de comprendre son regard à la vie et à la musique. Vu cela il a voulu que les gens qui vivent en Grèce puissent écouter son album, “ La Mémoire d’Izmir”. Dans cet album il a exposé la culture commune qui est partagée par les grecs, les turques et les juifs. Il a contacté quelques entreprises de musique en Grèce mais ils n’ont pas lui répondu. Il pense que les éléments nationalistes étaient efficaces sur cette insouciance. Il dit qu’il n’est pas un porte-parole d’une seule culture spécifique, qu’il juste essaye d’exposer les éléments d’une culture commune. Nous devons essayer de comprendre le sens de la musique traditionnelle pour avoir un point de vue de la vie sans préjugés.
“En Turquie, la musique traditionnelle n’est pas assez entendue à cause des radios qui développent de la dégénération de la culture de masse et offre la possibilité aux artistes de donner des concerts. La société ne s’intéresse pas à la musique traditionnelle, c’est pourquoi on ne peut pas donner de concert, mais on lutte.” dit Muammer Ketencoglu.
On a vu que les passions de la jeunesse sont très déterminantes pour notre avenir. On a compris qu’on peut s’intéresser aux autres genres de la musique comme les musiques des Balkans et la musique traditionnelle.
Il a joué de l’accordéon avec le plus de plaisir pour nous il est vraiment très gentil et humble.. ’et il ajoute : ‘Je vais porter mon accordéon sur mon dos aussi longtemps que je pourrai’.On a senti qu’il était sérieux en disant ces paroles.Finalement, il répète une phrase : ‘un homme qui écoute les chansons vraiment avec son cœur n’est pas capable de tuer.” Désormais nous aussi on les écoutera différemment….On vous propose intensément, d’écouter son dernier album ‘le mémoire d’Izmir’.
2008, IstanbulAydın Çıracıoğlu
Serra Avidor
Gülsüm Mutlu
Burag Garen Beşiktaşlıyan
GALATASARAY ÜNİVERSİTESİ